Méthanisation, biométhane et GNL: plus verts…et plus populaires!

Par | 2019-03-08
Voici les nouvelles biogaz et en énergie renouvelable dans le monde.

GOUVERNEMENTS ET POLITIQUES

Biogaz : de nombreux recrutements suspendus à la PPE

La file d’attente des projets de méthanisation s’allonge. S’ils se concrétisent, la filière aura besoin de spécialistes d’ici peu pour construire, piloter et entretenir ces nouvelles installations. Explications avec Grégory Lannou (Biogaz Vallée). Le nombre de projets inscrits sur la file d’attente des projets d’injection de biométhane ne faiblit pas. L’an dernier, une centaine d’installations ont été construites (plus 80 unités en cogénération). Ces unités viennent s’ajouter aux 788 unités de méthanisation en fonctionnement*. Elles provoquent un besoin en main d’œuvre dans les entreprises de la filière. Cette tendance devrait s’accentuer cette année, selon Grégory Lannou, directeur de Biogaz Vallée, le cluster de la méthanisation qui regroupe 76 membres (dont Engie, GRDF, Sewerin, Gaseo, etc.).

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Crédit agricole en Bretagne a investi 34,5 millions d’euros dans les renouvelables

Le groupe bancaire accompagne près des deux tiers des projets de méthanisation dans la région Bretagne, dont 90% sont d’origine agricole. S’inscrivant dans la démarche RSE des caisses régionales du groupe, le Crédit Agricole en Bretagne affiche une stratégie offensive en matière d’activités éco-environnementales sur le territoire breton. En 2018, il a investi 34,5 millions d’euros pour financer les projets d’énergies renouvelables, dont 22 millions d’euros ont été dédiés aux unités de méthanisation agricole. Sur les 87 unités fonctionnant actuellement (67 en 2017), 68 sont des unités agricoles, pour beaucoup en production laitière, 14 sont industrielles.

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MUNICIPALITÉS ET VILLES

Le biométhane provenant des déchets alimente 9 600 foyers en énergie (GB)

Cet hiver, le fabricant allemand d’installations de biométhanisation WELTEC BIOPOWER a commencé la construction d’une installation de biométhanisation à Pontefract, dans le comté anglais du Yorkshire de l’Ouest. Ce projet de valorisation énergétique des déchets est l’une des plus grandes installations énergétiques que WELTEC BIOPOWER ait construit durant ses 18 ans d’existence. Cette installation sera opérationnelle fin 2019 et approvisionnera le réseau britannique de distribution de gaz avec env. 7,3 millions de m³ de biométhane. Cette quantité d’équivalent écologique en gaz naturel alimentera durablement en énergie env. 9 600 foyers.

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Une unité de méthanisation devrait s’implanter

Le permis de construire d’une unité de méthanisation est en cours d’instruction à la Préfecture d’Evreux. Le projet est porté par trois agriculteurs locaux. L’association « Non à la méthanisation à Prey » (NAMAP) s’oppose au projet. Pour les promoteurs, tous propriétaires de terres agricoles, il s’agit d’une initiative aux enjeux multiples, « en premier lieu un processus de diversification des exploitations agricoles, permettant de produire une énergie locale ». Le choix du site a été dicté par la proximité du réseau ERGDF, qui ne peut être éloigné des exploitations agricoles. « Tout se passe au Sud de Prey, ce qui impactera peu la circulation routière.

Agriculture : la méthanisation, de plus en plus prisée

Jean-Marc Onno est éleveur porcin à Moustoir-Remungol (Morbihan). Depuis neuf ans, en plus de son activité, il utilise aussi les déjections de ses cochons. “Nous avons une porcherie avec un système de raclage qui pousse toutes les deux heures les effluents dans une fosse à l’extérieur”, explique l’éleveur. Tout cela lui permet d’alimenter sa station de production d’énergie. Il ajoute des graisses alimentaires industrielles, des cultures dédiées et des déchets végétaux d’autres exploitations. “On obtient un biogaz qui contient 60% de méthane”, dévoile Jean-Marc Onno. Une partie est transformée en électricité vendue à EDF. Tout cela représente 1/3 du chiffre d’affaires de l’éleveur. La méthanisation n’est pas comprise par certains riverains.

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ENTREPRISES ET ORGANISATIONS

PlanET franchit le cap des 50 unités de méthanisation en France

En décembre 2018 et janvier 2019, le constructeur PlanET a mis en service cinq nouvelles unités de méthanisation en France et a franchi en même temps le cap des 50 installations en fonctionnement dans le pays, une belle étape pour la société ainsi que pour le groupe PlanET qui a fêté ses 20 ans fin 2018.

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Vendée : début de travaux pour la station GNV des Essarts

Installée sur le territoire de la Communauté de Communes du Pays de Saint-Fulgent – Les Essarts, cette station publique GNV et bioGNV sera la seconde du réseau Vendée GNV. Ouverture prévue en juin 2019. Attendue au mois de juin, la station des Essarts en Bocage résulte d’un travail de concertation réalisé avec les transporteurs du territoire. Présenté ce jeudi 7 mars par Alain Leboeuf, Président de Vendée Energie, cette station sera détenue et exploitée à 100 % par Vendée GNV. Evolutive, la station est dimensionnée pour accueillir jusqu’à 50 poids-lourds par jour avec des pics de fréquentation allant jusqu’à 12 camions à l’heure. En pratique, la durée du plein sera équivalente à celle d’un camion diesel, soit 10 à 15 minutes.

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NOUVELLES & RECHERCHES

En Suède, le GNV est à 91 % d’origine renouvelable

Selon les derniers chiffres publiés par Energigas, le bioGNV a enregistré une performance historique en 2018, représentant plus de 90 % de l’ensemble du gaz distribué pour la mobilité. Depuis 2008, la part de biogaz a presque doublé. En 2018, sur les 1500 GWh de gaz naturel distribué pour le secteur des transports, 91 % était d’origine renouvelable. En Suède, cette montée en puissance du biogaz s’accompagne d’une hausse du nombre de véhicules en circulation. A fin 2017, il y avait 55.117 véhicules fonctionnant au gaz naturel en Suède dont 2.533 autobus et 854 poids-lourds. Le reste se réparti entre voitures particulières et véhicules utilitaires légers. Une dynamique à laquelle s’ajoute celle du déploiement des stations.

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GNL et émissions de CO2 : l’avantage du gaz confirmé par rapport au diesel

L’étude réalisée par Shell, en partenariat avec l’institut allemand de recherche sur les transports (DLR) et l’Université technique de Hambourg, démontre que l’adoption plus massive du GNL pour les poids-lourds et les navires contribuerait à réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre (GES). S’il y avait en Europe 6 000 grands navires et 480 000 camions équipés au GNL d’ici 2040, les émissions de gaz à effet de serre du secteur maritime pourraient être réduites de 132 millions de tonnes et celles des poids-lourds de 4,7 millions de tonnes ! A comparer aux 166 millions de tonnes rejetées par l’ensemble du secteur du transport en Allemagne.

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