Le biogaz n’a pas pris congé pendant les fêtes

Par | 2019-01-11

Voici les nouvelles biogaz et en énergie renouvelable dans le monde qui ont marqué la période des fêtes. Dans cette édition, la Norme canadienne sur les carburants propres franchit une étape de plus. La région de l’Île-de-France souhaite favoriser les bus roulant au BioGNV sur son territoire. Chagny, Lacq-Orthez et Grenoble se lancent dans le développement de projets de biogaz ou de méthanisation ainsi que dans l’optimisation de leur gestion des matières organiques. Par ailleurs, de nouvelles études démontrent le potentiel du biogaz et sa compétitivité par rapport aux autres énergies, alors que la capacité d’injection du biométhane atteint des sommets en France.

 

GOUVERNEMENTS ET POLITIQUES

Stations GNV : les syndicats bretons lancent un appel d’offres commun

Réunissant les syndicats d’énergie des départements du Finistère, de l’Ille et Villaine et des Côtes d’Armor, l’appel d’offres vise à désigner un prestataire commun qui assurera la « mission de maîtrise d’œuvre » du futur réseau de stations GNV bretons. Déjà réunis pour organiser leurs déploiements et solliciter l’aide de l’AAP ADEME à travers le projet régional « Bretagne Mobilité [Bio]GNV », les syndicats bretons s’associent également dans leurs appels d’offres. En pratique, ce groupement de commandes suit la publication de plusieurs études d’implantation réalisées par les différents syndicats. Coordonné par Energ’IV, la SEML du SDE 35, il réunit également la SEML Energis en Finistère du SDEF et la future SEML du SDE 22, en cours de création.

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Environnement et Changement climatique Canada publie le document de conception réglementaire sur la norme relative aux carburants propres

La Norme sur les combustibles propres permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre provenant des carburants que nous utilisons. Le présent document, publié le 20 décembre dernier, décrit les principaux éléments de la conception de la réglementation sur la Norme sur les combustibles propres. Des exigences distinctes seront établies pour les combustibles fossiles liquides, gazeux et solides. Le présent document concerne la réglementation sur les groupes de combustibles liquides, qui sera publié en premier. Des renseignements sur les autres groupes de combustibles suivront incessamment.

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MUNICIPALITÉS ET VILLES

Ile-de-France Mobilités prépare l’arrivée des bus bioGNV en Grande Couronne

Visant 100 % de bus propres en circulation à Paris et en zone dense en 2025, Ile-de-France Mobilités va convertir huit de ces dépôts pour y accueillir ses futurs bus fonctionnant au bio-GNV. Financés par Île-de-France Mobilités pour un budget de 34 millions d’euros, la conversion de ces 9 dépôts doit permettre d’accueillir près de 600 bus propres appelés sur les routes d’Ile-de-France à compter de 2020. Sur ces neuf dépôts, huit seront convertis pour recevoir des bus fonctionnant au bioGNV : Villepinte (93), Lieusaint (77), Limeil-Brévannes (94), Conflans-Ste-Honorine (78), Bailly-Romainvilliers (77), Génicourt (95), Magny-en-Vexin (95) et St Ouen l’Aumône (95).

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Du biogaz pour 360 000 habitants à Chagny en Saône-et-Loire

Preuve que le filon du biogaz en France continue de se développer à un bon rythme, la ville de Chagny en Saône-et-Loire a mis en service un centre de méthanisation de grande échelle. La méthanisation permet de valoriser les déchets organiques de différentes natures en biogaz, injectable dans le réseau urbain et utilisable tant pour les transports que pour le chauffage entre autres. Développer le filon dans toute la France à une échelle supérieure à ce qu’elle est actuellement est devenu une priorité. Les initiatives se multiplient aux quatre coins de l’Hexagone et l’exemple de la ville de Chagny en Saône-et-Loire est représentatif. Car l’usine Ecocea, gérée par Dalkia Waste Energy, filiale d’EDF, récupère non moins de 300 tonnes d’ordures ménagères chaque jour afin de les transformer en biogaz.

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Objectif 2021 pour une usine de méthanisation qui devrait produire l’équivalent de la consommation de 60% de la population de Lacq-Orthez…

Les élus de la Communauté des communes de Lacq-Orthez (CCLO) viennent d’autoriser la vente d’une parcelle de 8 hectares au Groupe Fonroche qui doit se concrétiser par une signature en ce mois de janvier. Le bassin de Lacq s’apprête à accueillir le nouveau projet de la société agenaise : transformer des déchets agricoles et de l’industrie agroalimentaire en biogaz. Fonroche Biogaz est un acteur majeur de la méthanisation en France, avec une vingtaine de projets en développement, construction et exploitation. Ce nouveau projet est étudié depuis huit mois en partenariat avec le Groupe coopératif Euralis et Chemparc, sur l’ancien site de Rio Tinto. Avec une production de 102.000 mégawatt-heures, l’unité de méthanisation, baptisée BioBéarn, pourra répondre à l’équivalent de 60% des besoins en gaz des habitants des 61 communes de Lacq-Orthez (aujourd’hui, à peine 1 % de la consommation nationale est satisfaite par ce gaz vert).

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La métropole de Grenoble généralise la collecte des déchets alimentaires

Après une année d’expérimentation réussie auprès d’habitants, de commerçants et autres professionnels, Grenoble-Alpes Métropole va généraliser la collecte des déchets alimentaires sur 80 % du territoire d’ici 2022. Et s’apprête à renforcer, dans le même temps, la promotion du compostage individuel à domicile et collectif. La solution de recyclage la plus écologique selon la Métro. « On peut se féliciter des résultats encourageants de cette expérience de collecte des déchets alimentaires », estime Christophe Ferrari, président de Grenoble-Alpes Métropole. L’élu a ainsi fait part de sa satisfaction, fin 2018, au sein du restaurant grenoblois La Côtelette. Un établissement qui a participé à l’opération lancée un an plus tôt, tout comme 67 autres : commerces de bouche, supermarchés ou restaurants collectifs. Sans compter 3 500 foyers testeurs dans les quartiers de la Capuche à Grenoble et de la Commanderie à Échirolles.

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ENTREPRISES ET ORGANISATIONS

TLM Transports veut 100 % de camions au gaz pour ses livraisons parisiennes

Signataire de la charte ADEME « Objectif CO2, les transporteurs s’engagent », TLM Transports vient d’investir dans un second camion fonctionnant au gaz naturel. D’ici deux ans, le transporteur ambitionne de réaliser 100 % de ses livraisons parisiennes à l’aide de véhicules gaz. Après avoir investi l’an dernier dans un premier camion fonctionnant au gaz naturel liquéfié (GNL), TLM Transports vient d’acquérir un second véhicule, cette fois équipé d’un double réservoir GNL et GNC.

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NOUVELLES & RECHERCHES

Développement du biogaz en France: Les leviers pour faire baisser les coûts

Le cabinet de conseil Enea a publié en étude dans laquelle il dégage plusieurs leviers de nature à abaisser sensiblement les coûts de production du biogaz. Et permettre ainsi un développement plus soutenu du secteur en France. “Un coût de production du biométhane entre 65€/MWh et 85€/MWh est atteignable dès 2030 sur la base de leviers de compétitivité déjà identifiés, soit une baisse de l’ordre 30 % du coût de production par rapport à la situation actuelle”, c’est par cette introduction que le cabinet Enea plaide pour la mise en place d’une meilleure structuration de la filière biogaz en France. Une structuration qui permettrait de soutenir le développement du filon de façon plus dynamique encore qu’il ne l’est actuellement.

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Longwy : une unité de biométhanisation dans le bassin ?

Les chercheurs et responsables de l’institut universitaire et technologique de Longwy commencent à poser les bases d’un projet écologique de grande ampleur : l’installation d’une unité de biométhanisation dans le bassin de Longwy. D’ici 2020, la France doit produire plus de 20 % de son énergie grâce au renouvelable (hydroélectricité, éolien, etc.), donc en diminuant les énergies fossiles et nucléaires qui sont polluantes et-ou n’ont pas d’avenir. On risque de ne pas y arriver et ainsi de se retrouver taxés par l’Union européenne, encore une fois. Voilà pourquoi l’État a lancé un plan d’installation de 1 000 méthaniseurs, qui sera lui aussi très compliqué à suivre. Ce n’est pas une raison pour baisser les bras. » Harouna Souley Ali, directeur, Pascal Mathieu, directeur-adjoint, et Alain Cordier, président du conseil d’administration de l’Institut universitaire et technologique (IUT) de Longwy et leurs collègues ont décidé de lancer un projet qui va dans ce sens.

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Biométhane : la capacité d’injection atteint 1 TWh

Neuf nouvelles installations de production et d’injection de biométhane (pour une capacité d’injection de 116 gigawattheures (GWh)) ont été raccordées aux réseaux de gaz naturel au cours du troisième trimestre 2018, selon le dernier tableau de bord publié par le ministère de la Transition écologique. Au 30 septembre 2018, 67 installations injectaient du biométhane, pour une capacité annuelle de 1.048 GWh, en hausse de 51 % par rapport à fin 2017. Les services du ministère rappellent toutefois que cela ne représente que 62 % de l’objectif fixé par la programmation pluriannuelle de l’énergie pour fin 2018 (1.700 GWh de capacité). La file d’attente comporte 556 projets (pour une capacité d’injection de 11.600 GWh par an), contre 361 projets (7.923 GWh) neuf mois plus tôt.

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