Un futur prometteur pour le biogaz en France et au Québec!

Par | 2019-04-19

Voici les nouvelles biogaz et en énergie renouvelable dans le monde.

GOUVERNEMENTS ET POLITIQUES

Ile-de-France : près de 600 nouveaux bus GNV pour la grande couronne

La région Ile-de-France vient d’officialiser un nouvel appel d’offres pour l’acquisition de 641 bus propres dont une grande majorité en gaz naturel. Pilotée par Ile-de-France Mobilités pour l’ensemble des opérateurs concernés, cette nouvelle commande porte sur l’acquisition de 563 autobus et autocars GNV et 78 bus 100% électriques qui seront livrés dans les réseaux de moyenne grande couronne entre 2020 et 2021. Pour la première fois, l’appel d’offres est directement piloté par Ile-de-France Mobilités pour l’ensemble des opérateurs concernés. Une démarche que la région justifie par la volonté de « standardiser » les lignes des différents réseaux franciliens. Une initiative réalisée en partenariat avec la centrale d’achat du transport public (CATP).

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France-La filière renouvelable veut des objectifs plus ambitieux

La France s’est fixé des objectifs trop timides en matière d’éolien en mer et de biogaz et doit revoir sa copie, a estimé mardi le syndicat des énergies renouvelables (SER). L’association professionnelle a précisé dans un communiqué qu’elle prônait au minimum 1 gigawatt (GW) par an d’éoliennes en mer engagés par appels d’offres sur la période 2019-2024, soit au total quelque 2,25 GW de plus que prévu dans le cadre du projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), présenté fin janvier et actuellement soumis à consultation. Dans le détail, le SER demande deux projets en mer posés de plus et trois projets flottants supplémentaires alors que le gouvernement a programmé au total six appels d’offres représentant 2,5 à 3 GW d’éoliennes en mer posées et 0,75 à 1 GW d’installations flottantes d’ici à 2024.

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MUNICIPALITÉS ET VILLES

SUEZ accompagne la ville de Montréal dans sa politique de valorisation des déchets

La ville de Montréal a retenu SUEZ pour le contrat de conception, de construction et d’exploitation du premier centre de traitement de déchets organiques de la ville. Ce contrat, d’un montant de 117 millions d’euros, débutera en avril 2019 pour une durée de 7 ans. SUEZ construira un centre de compostage, d’une capacité de traitement de 50 000 tonnes de matières organiques par an, dans l’arrondissement de Saint-Laurent. L’usine valorisera en compost les résidus verts et alimentaires produits par les habitants de l’ouest de l’île de Montréal1 ainsi que le pré-compost issu de l’un des centres de biométhanisation de la ville. Mis en service à l’automne 2021, le centre sera exploité par SUEZ pour une durée de cinq ans.

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Rouler au gaz dans le Pays de Château-Gontier, c’est possible

La première station bio GNV du département est en service dans la zone de Bellitourne. La concrétisation d’un long projet environnemental. Comme chaque jour depuis une semaine, Fabien passe recharger son véhicule à la nouvelle station installée en face de la déchetterie dans la zone de Bellitourne. La particularité de celle-ci, la première du département : elle délivre du gaz compressé pour les véhicules (légers et poids lourds). Le transporteur Bréger s’est en effet équipé d’un premier poids lourd fonctionnant au gaz naturel et un deuxième véhicule arrivera dans quelques jours.

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ENTREPRISES ET ORGANISATIONS

NGVA Europe lance sa plateforme communautaire GMobility

L’association européenne pour l’utilisation du gaz naturel et du biogaz a ouvert le 15 avril 2019 un site Internet (https://gmobility.eu/) qui vise à informer et discuter des avantages à exploiter ce produit dans les transports. A travers cet espace Web, NGVA Europe met à disposition une multitude d’informations précieuses pour tout comprendre de la mobilité au gaz naturel, et indique répondre aux questions éventuelles qui ne trouveraient pas leur résolution dans les différentes pages accessibles. Ceci, afin d’aider les personnes, qui peinent devant les différentes propositions pour la mobilité durable, à faire le bon choix, en toute connaissance de cause.

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Biométhane : “Nous proposons une baisse des tarifs de 2 % par an”

Le projet de PPE demande à la filière du biométhane de baisser ses coûts de production. Des efforts trop ambitieux selon la filière qui préfère une baisse progressive des tarifs d’achat. Détails avec Grégory Lannou, directeur du cluster Biogaz Vallée. Le projet de programmation pluriannuelle de l’énergie présenté par le gouvernement en janvier a fait parler de lui dans la filière du biométhane. Outre des objectifs de développement peu ambitieux selon la filière, le gouvernement propose une baisse des tarifs d’achat de 30 % environ pour l’injection de biométhane dans le réseau de gaz. Les coûts de production vont donc devoir baisser d’autant. Les projets retenus dans les appels d’offres pour les projets de biométhane injecté devront atteindre une moyenne de 67 euros par mégawattheure (MWh) en 2023 et 60 euros MWh en 2028 contre 95 euros/MWh à l’heure actuelle.

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Geer: Biogaz transforme des poires comestibles en gaz et électricité

Se chauffer ou s’éclairer avec des poires, vous ne rêvez pas, c’est possible. Chez Biogaz, en Hesbaye, on transforme des tonnes de poires en énergie verte. Une matière première quasi gratuite tant la surproduction de poires est importante en Europe. Biogaz est une petite entreprise de 5 personnes. Créée en 2012, elle fait de la biométhanisation à Geer en Hesbaye. D’ habitude, elle transforme les pelures d’oignons, les résidus de pommes de terre ou les tontes de pelouse en énergie verte. Depuis quelques années, les poires servent aussi de matière première. “La poire est une matière organique. Comme les autres, elle a ce pouvoir de pouvoir être dégradée par les bactéries et de produire du biogaz qui est utilisé dans des moteurs pour produire de l’électricité.

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NOUVELLES & RECHERCHES

Biométhane : la filière française devient la plus dynamique d’Europe

Le nombre d’unités installées a connu une forte croissance depuis la mise en place des tarifs d’achat en 2014. Cette tendance s’est poursuivie en 2018 avec 32 nouveaux sites d’injection qui représentent une augmentation de 73% par rapport à 2017 et font de la filière française la plus dynamique d’Europe. C’est ce que révèle l’Observatoire annuel de la filière du Biométhane pour l’année 2018 du Think Tank France Biométhane et de Sia Partners. A fin février 2019, 84 unités étaient en service, totalisant une capacité d’injection de 1.320 GWh/an. Le parc est essentiellement composé d’installations agricoles autonomes de faible capacité injectant sur le réseau de distribution.

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Près de 100.000 véhicules GNV circulent en Allemagne

En augmentation de 5 % par rapport à l’année précédente, le parc allemand de véhicules fonctionnant au gaz naturel a atteint 96 531 unités à fin 2018. Porté par la dynamique impulsée par le groupe Volkswagen, la voiture particulière représente 84 % de l’ensemble des véhicules GNV en circulation en Allemagne, soit 80.826 unités. En 2018, la voiture GNV a enregistré un total de 10.804 immatriculations en Allemagne, soit une progression 190 % par rapport à 2017. En seconde position, le transport de marchandises représente 13.823 véhicules en circulation, soit 14 % du parc global. Un chiffre qui intègre les utilitaires légers et les camions.

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Le biogaz et le biométhane en Europe : retours d’expérience de l’Allemagne, du Danemark et de l’Italie

À fin 2017, l’Union européenne comptait 17 783 installations de biogaz (dont la moitié situées en Allemagne) et 540 installations de biométhane (biogaz ayant subi une étape de purification, lui permettant d’être injecté dans les réseaux gaziers) selon les dernières données de l’European Biogas Association. Dans l’étude en anglais ci-après publiée par le Centre Énergie de l’Ifri, des spécialistes font état du développement des filières du biogaz et du biométhane dans trois pays ayant « une expérience de longue date » : l’Allemagne, le Danemark et l’Italie. Les auteurs présentent les leçons dont pourraient bénéficier d’autres pays européens souhaitant développer ces filières. L’étude a également vocation à alimenter les réflexions dans le cadre de l’évolution de la législation européenne sur le marché gazier.

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